Ilse Eerens soprano
Sophie Harmsen alto
Ilker Arcayürek ténor
Florian Boesch basse
s
Requiem, op.89
S’il y a un pays où Antonín Dvořák a vécu ses plus grands succès, c’est bien l’Angleterre. Après des interprétations de son Stabat Mater très populaire, d’un certain nombre de symphonies et de deux oratorios sur des textes tchèques, il a commencé en 1890 une nouvelle composition en latin à la demande du Birmingham Festival, le Requiem, op. 89. Pourquoi Dvořák a-t-il choisi de composer une messe des morts alors que la vie lui souriait, cela est sujet à de la pure spéculation. Ce qui est frappant dans ce chef-d’œuvre magistral, c’est l’ambiance presque positive de la consolation et de la résignation : il y règne le chagrin silencieux de l’angoisse terrifiante du jour du jugement. Berlioz et Verdi l’ont vu tout autrement…