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Herr, wie du willt, so schicks mit mir, BWV 73
Missa brevis, BWV 235
Lass Fürstin, lass noch einen Strahl
(Trauer-Ode), BWV 198
Dorothee Mields soprano
Alex Potter contreténor
Guy Cutting ténor
Peter Kooij bass
Collegium Vocale Gent
Philippe Herreweghe
Au milieu de son travail intense en tant que Thomas Cantor, Jean-Sébastien Bach a étonnamment trouvé le temps de composer une grande quantité de musique occasionnelle. Contrairement à ce que le terme suggère, elle est souvent d’une qualité exceptionnelle. Cela s’applique, par exemple, à la cantate BWV198 « Lass, Fürstin, lass noch einen Strahl ». Il s’agit d’un adieu musical obsédant, écrit en octobre 1727 pour les funérailles de la princesse saxonne Christiane Eberhardine. Une contemplation sur l’éphémère versus l’éternel. Pour Bach, la mort n’est pas du tout un événement triste, mais plutôt la raison d’un désir passionné et d’une joie apaisée.