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Anton BRUCKNER (1824-1896):
Te Deum
Symfonie Nr.9
Christiane Karg _soprano_
Okka von der Damerau _alto_
Maximilian Schmitt _ténor_
Tareq Nazmi _basse_
Collegium Vocale Gent
Orchestre des Champs-Élysées
Philippe Herreweghe
Comme aucun autre, Anton Bruckner (1824-1896) voyage entre affres du doute et de l’incertitude de son propre pouvoir. Caractéristiques que l’on ne retrouve pas spécialement dans son Te Deum festif en do majeur, composition qu’il chérissait comme son œuvre favorite et qui connut un accueil particulièrement positif lors de sa création en 1886. Écrit pour quatuor vocal, chœur à quatre voix, orgue et orchestre, ce chant de louanges témoigne, tout comme sa Neuvième Symphonie inachevée de 1894, de la religiosité mystique de Bruckner. Ce dernier est particulièrement respectueux du Très-Haut à qui il dédie humblement les deux œuvres. Un jour, il déclara que si Dieu désirait lui demander des explications et savoir ce qu’il avait réalisé avec son talent, il répondrait : « Je Lui offirai la partition de mon Te Deum et j’espère qu’il me jugera avec bienveillance. »