s Stabat Mater – Collegium Vocale Gent

Collegium Vocale Gent

Directeur artistique
PHILIPPE HERREWEGHE

21/04/2012 — 18:00
deSingel | Antwerpen | BE

p. *Antonin DVORAK (1841-1904)
* Stabat Mater op.58

p. Ilse Eerens  _sopraan 
_ Sarah Connoly _alto
_ Maximilian Schmitt _ténor
_ Florian Boesch  _basse
_
Collegium Vocale Gent
%Philharmonie Royale de Flandre% %{font-family: ‘Palatino Linotype’; font-size: 10pt}
% Philippe Herreweghe

Stabat Mater

%Déjà au XVe siècle, la séquence _Stabat mater dolorosa_ faisait partie intégrante de la messe. Ce n’est qu’à partir de 1727 que le pape Benoît XIII l’associe exclusivement aux festivités liées aux sept douleurs de la Vierge Marie. La thématique poignante, et à la fois universellement humaine, de la douleur de cette mère pleurant son fils est interprétée par toute une série de compositeurs , de William Cornysh à Franz Liszt, et ce dans des styles très divergents. Et en 1877 à% %Antonín Dvořák% %de se l’approprier. Articulée en 10 sections et écrite pour quatre solistes, grand chœur et orchestre, sa version est sans aucun doute l’une des plus longues et était destiné dès le départ à être jouée dans une salle de concert. Pourquoi le compositeur s’est-il emparé de ce thème religieux ? Nous n’en savons rien. Mais à cette époque, la perte de trois de ses enfants rend ce refuge artistique tout à fait compréhensible. Le caractère de son _Stabat mater_ est méditatif. Une orchestration transparente, des tempi  lents et des mélodies passionnées et chromatiques sont autant d’éléments qui permettent d’éviter tout effet théâtral. Non pas que les mots se transforment en musique mais bien un sentiment accablant et intense de chagrin et de désespoir.%