s
p. *Das Licht
Johannes BRAHMS* (1833-1897)
Motet op 74/1 – Begräbnisgesang op.13
*Peter CORNELIUS* (1824-1874)
Requiem ‘Seele, vergiss sie nicht’
*Anton BRUCKNER* (1824-1896)
Motet&Messe en mi mineur
Collegium Vocale Gent&Accademia Chigiana Siena
Orchestre Philharmonique de Liège
Philippe Herreweghe
%La redécouverte de la musique de l’époque baroque et de la Renaissance est nettement antérieure à l’apparition de la pratique sur instruments anciens dans la deuxième moitié du vingtième siècle. L’amour de la musique ancienne a de tout existé, et fut également durant la période romantique à l’origine de nombreux chefs-d’œuvre instrumentaux et vocaux. Johannes Brahms (1833-1897) fut un collectionneur passionné de manuscrits des vieux maîtres Lassus, Schütz ou Bach. Tout comme Anton Bruckner (1824-1896), il étudia également avec acharnement le contrepoint et les techniques du canon ou de la fugue. Son motet à quatre voix Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen op.74/1, dans lequel il remanie sa Missa canonica de 1856, constitue un exemple impressionnant de ces influences. Pour la Messe en mi mineur, Bruckner s’inspira de Palestrina, le compositeur préféré de Franz Joseph Rudiger, évêque de Linz, à qui il dédie son œuvre. Écrite pour un chœur à 8 voix et un ensemble de vents, cette messe de concert compte de nombreux passages dans le plus parfait style polyphonique, que Bruckner combine brillamment à son langage sonore solidement établi.%